Souvent pointé du doigt,
souvent incriminé le 115 n’est pas le grand manitou de l’hébergement d’urgence
qui fait la pluie et le beau temps à son bon vouloir. Coralie Caumon, chargée de mission hébergement à la Direction de l'Action Sociale de la Croix Rouge nous explique ici le fonctionnement.
J-5 Cette interview, réalisée avec Patrick @kanter57640, Sans A, intervient en préparation d'un livechat lundi 24 mars de 17h30 à 18h30 sur l'hébergement d'urgence avec notamment la Croix Rouge en invité.
« On ne dort pas au 115 stricto sensu. Le 115 est départemental. C’est une association qui va gérer le standard. Elle a aussi la responsabilité de recenser l’ensemble des places d’hébergement qu’il y a sur un département.
C’est l’ensemble des associations qui sont sur un département qui gèrent ces places qui disent au 115 : 'moi j’ai tant de places à mettre au pot, j’ai déjà tant de personnes qui se sont positionnées, j’ai tant de places de libres ou alors je n’ai pas de places de libres'.
A la Croix Rouge on gère le 115 dans 8 départements et nous sommes, parfois, gestionnaire de places d’hébergement d’urgence.
Normalement le premier rôle du 115 est un rôle d’écoute pour que les personnes à la rue avaient besoin de discuter aient une personne au téléphone pour les écouter. Au fur et à mesure le 115 a vraiment pris cette fonction de redispatchage de places », explique Coralie Caumon.
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